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giovedì 17 maggio 2007

AL CINEMA / "IL CANTO DEI NUOVI EMIGRANTI". LA VITA E LA MORTE DI FRANCO COSTABILE. UN FILM DI D'AGOSTINO E LAVORATO, PROIETTATO A BRUXELLES

Novacinema è una sala del centro di Bruxelles (Rue d'Arenberg 31000) che dal 1997 programma solo produzioni indipendenti. A ottobre dell'anno scorso in cartellone c'era Il Canto dei Nuovi Emigranti di Felice D'Agostino e Arturo Lavorato, sulla vicenda umana e letteraria di Franco Costabile, forse il più grande poeta che la Calabria abbia avuto. Il documentario è stato premiato al Torino Film Festival 2005. Nello stesso cartellone anche Inatteso di Domenico Distilo, visto alla Berlinale 2006. Un viaggio che toccando la Calabria ripercorre quello di migliaia di migranti costretti a passare da una stazione abbandonata ad un capannone, da un campo di pomodori a una vigna, senza mai incrociare qualcuno che si ricordi della dignità di ogni uomo. Le schede sui film:
Il Canto dei Nuovi Emigranti, di Felice D'Agostino & Arturo Lavorato. "Il canto dei nuovi emigranti" c'est un peu comme un voyage dans l'italianité: de la Calabre à Rome, du sud pauvre au nord riche, de l'isolement à la culture. Inspiré de la vie et d'un poème de Franco Costabile, mort il y a quarante ans, grande personnalité littéraire dans la lignée d'un Giovanni Verga ou Carlo Levi, le film raconte les inquiétudes et les ambitions d'un peuple qui a toujours vécu les affres de l'émigration. Encore aujourd'hui, car la Calabre continue à souffrir de sous-développement économique et d'isolement social et politique. Riche en extraits de films d'archive et d'enregistrements télé de la RAI, le montage du documentaire a requis pratiquement deux ans de travail. Il en découle un film qui soulève une série de questions autour des concepts de "nationalité" et de "régionalisme", ici en l'occurrence spécifiques à l'Italie. Mais il est évident que les mêmes questions pourraient s'appliquer à toute autre identité nationale. (Prix du meilleur documentaire Torino Film Festival 2005).
Inatteso, di Domenico Distilo. "Qui cherche l'asile politique en Italie doit craindre pour sa propre survie. Car il y a des années à attendre sans pouvoir ni travailler ni recevoir aucune forme d'assistance de la part de l'Etat. Difficile de trouver un hébergement, de quoi se nourrir, des informations. Les demandeurs d'asile se réunissent en communautés, construisent des refuges, occupent des bâtiments abandonnés près des lieux agricoles où ils trouvent du travail, souvent saisonniers. Ils survivent grâce aux réseaux de solidarité, aux associations bénévoles et au travail "au noir". A partir de Rome, où une large communauté a occupé les ex-dépôts des Chemins de Fer Italiens, le film retrace les étapes du voyage d'une population nomade, de demandeurs d'asile qui passent d'un boulot saisonnier à l'autre, pour pouvoir survivre. Un voyage dans la géographie des exilés, déserteurs et réfugiés provenant des guerres post-coloniales d'Afrique, nouveaux migrants en Europe." (Berlinale 2006)

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